SAGARNOA - Boisson fermentée à base de pommes
L'élaboration du sagarno ("cidre" basque) en Pays Basque remonte à des temps très anciens. Les premières pommes utilisées furent des fruits des pommiers francs qui poussent spontanément dans les montagnes du Pays Basque.
Choix des pommes : aigres, amères ou douces. Broyage des pommes dès la récolte. Pressage du "patsa" (la pulpe). Débourrage du "mosto", le moût. Fermentation sur lie. Mise en bouteille et prise de pétillant.
Les quatres saisons du cidre :
L'automne : brassage des fruits
L'hiver : dégustation "txotx" au tonneau
Le printemps : mise en bouteille
L'été et toute l'année : tout le plaisir
Cidreries artisanales basques.
Le Txotx (cérémonial de sa dégustation) est authentique. Il se célèbre autour de longues tables de bois, le Sagarno y est bu à volonté, accompagnant
en particulier l'incontournable Txuleta (1/2 côte de bœuf grillée en salle).
Dans les chambres, nous vous conseillons une cidrerie à Ascain, Txopinondo, pas trop éloignée.
Txapela gorria - le béret
Le béret est avant tout l'attribut ancestral des bergers. Depuis ces dernières années, il s'est popularisé aussi sur la côte, hors des zones
rurales. Fabriqué en laine de mouton tissée et feutrée, il est aussi bien porté par les hommes que les femmes. Il connut sa vogue dans les années 30 lorsque Coco Chanel l'adopta.
Quant à ses origines, les Béarnais s'en disputent la paternité avec les Basques. Ce serait en effet une spécialité de la vallée
d'Ossau.
Mais sa large popularité en Pays Basque semble démontrer le contraire. Il est vrai que l'histoire de ce couvre-chef a été marquée par les guerres
carlistes dont les combattants basques portaient le béret rouge. Cette couleur reste un symbole de liberté, mais aussi de fête dans les provinces du Pays Basque Sud. Sa production se poursuit
dans la capitale du béret, Tolosa.
Espartina (la fameuse espadrille basque)
Mauléon : capitale de l'Espadrille.
Il est difficile de déterminer la naissance de cet artisanat bien que l'on raconte qu'au XIIIème siècle les fantassins du roi d'Aragon étaient
chaussés d'espadrilles. Dés le 18ème siècle, l'espadrille est fabriquée dans le Pays Basque par des artisans du chanvre et du lin.
C'est au début du XIXème qu'une famille de Mauléon se lance dans la vente d'espadrilles en grande quantité et les collectent au domicile des
artisans dans les villages voisins. Ainsi apparaît le fabricant de sandale : en fait il ne les fabrique pas mais organise et distribue le travail à domicile.
Crédit photo AaDT64
A partir de 1880, on fabrique les espadrilles en usine. Son usage se répand dans les mines du nord où, au fond, on use une paire par semaine. Cette
nouvelle demande, aboutira à la création de 30 usines en Soule.
Les premières difficultés apparaissent après la guerre ; à cette période, afin d'éviter les coups de grisou, on humidifie les mines, les semelles de
corde des espadrilles ne peuvent y résister.
Aujourd'hui, l'espadrille de Mauléon est devenue un article de loisirs et de détente et sa fabrication est devenu semi-artisanale. Quelques artisans
continuent à perpétuer la fabrication de l'espadrille.
Le Makhila (ou Makila)
Son origine reste un mystère. C'était un objet du quotidien (bâton en basque), utilisé par les Basques pour marcher.
C'était à la fois une canne et une arme.
C'est un bâton ferré, en bois de néflier, avec une pointe à l'intérieur du manche et un pommeau à son bout, en métal ou en corne, pour s'appuyer
(ou assommer...).
L'atelier Ainciart Bergara, à Larressore sur la Place du Fronton, continue à fabriquer le Makhila, en utilisant
des techniques ancestrales.
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